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Reproduction des vaches laitières Savoir observer ses animaux pour détecter les chaleurs

Pour le bureau technique de promotion laitière (Btpl), détecter les chaleurs, c’est simplement savoir « qui regarder », « quoi regarder » et « quand le regarder ». Mais, c’est une des clés de réussite de la reproduction. Une réussite qui est donc en partie fonction du temps de présence de l'éleveur.

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L'observation des vaches en périodes d'alimentation ou de traite permettent difficilement de détecter des chaleurs (© Web-agri)
 « On ne trouve que ce que l’on cherche », analyse le Btpl pour qui le préalable est de savoir quels sont les animaux susceptibles de revenir en chaleur.
« Il est déterminant d'enregistrer toutes les manifestations de chaleur afin d'être réactif au bon moment ». Ainsi selon le Btpl, il est « inutile d'inséminer sur la première chaleur », mais il convient de la noter sur un planning pour, trois semaines après, en rechercher les signes.

De la perte de mucus vaginal à l’acceptation du chevauchement

Différents signes sont indicateurs de chaleur. Ils n'ont pas tous la même valeur, explique le Btpl, « mais ils doivent tous être recherchés au cas où l'acceptation du chevauchement ne serait pas vue ». Et de citer notamment : perte de mucus vaginal, énervement, activité permanente, objet de chevauchement, sans acceptation, reniflement de la vulve d'une autre vache, chevauchement d'une autre vache, chevauchement tête bêche et acceptation du chevauchement.

Consacrer 20 minutes à l’observation

Pour aller plus loin, consultez le dossier du Btpl, « Inséminations – Faisons le point » , en cliquant Ici (Réservé Abonné PRO)

Autre point important la période d’observation. En effet, explique le Btpl, les animaux manifestent les signes extérieurs de chaleurs lorsqu’ils sont au calme, c'est-à-dire en dehors des activités répétitives liées à la traite où à l’alimentation.
Le Btpl préconise deux plages horaires pour les observer : « entre 6 et 7 heures du matin, avant la traite » et « entre 19 h et minuit, après la traite ». Une troisième observation entre 12 et 13 heures peut être utile, souligne le Btpl qui précise : « Les chevauchements ayant généralement lieu tous les ¼ d’heure, il est bien de consacrer 20 minutes à l’observation ».

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